bon d'accord... je te les livres un peu comme ils viennent et surement avec des fautes !!!
COLERE ROUGE
Vraiment si tu m'avais vue hier
Comme tu m'aurais trouvée jolie
On aurait fait l'amour si fier
De le faire dans la folie
Dans le train, dans la rue,
Ou même devant n'importe qui
Comme au début tu t'en souviens
Ça on en a beaucoup ri
J'ai les yeux rouges, la mémoire triste
Une fin d'amour à avaler
J'ai les yeux rouges, la mémoire triste,
Une fin d'amour à digérer.
Toutes tes prochaines conquêtes,
Je les écrase, je les ignore
Pour tout te dire je les déteste,
Je ne leur souhaite que la mort
Je ne ferai rien je te jure
Je suis douce comme un agneau
Mais je compte bien sur la nature
Qu'elle fasse ce sale boulot
La colère rouge d'un amour triste
Pas très joli à raconter
J'ai la colère rouge d'un amour triste
Une fin d'amour à digérer.
Personne d'autre ne me fait envie,
Faut dire que j'ai les yeux fermés
Je bois jusqu'à m'en rendre ivre
Ivre à vouloir tout oublier
Mais ton image, même trouble
Persiste à vouloir se noyer
Dans toutes mes larmes qui coulent
Sur le comptoir de ce café
J'ai le nez rouge et le vin triste
Pas très joli à embrasser
J'ai le nez rouge et le vin triste
Une fin d'amour à digérer.
T'étais le meilleur et t'es le pire
De ce qui pouvait m'arriver
Nos maladresses maladives
Ont mis du gris sur mes journées
Il pleut encore sur mes godasses
Qui cherchent encore où aller
Je marche encore dans les traces
De nos corps à corps passionnés
J'ai les joues rouges et l'air est triste
Pas si facile à respirer
J'ai les joues rouges et l'air est triste
Pas si facile à respirer
Tous c'qu'il y a de méchant, je le retire
Et je voudrais te dire sans mentir
Gouli woula !
J't'y jure, quand t'es parti j'ai pas coulé
J'dis pas qu'ça m'a pas fait de peine
J'suis pas sans cœur, tu me connais
Mais j'ai un radeau qui m'emmène
Et je suis pressée d'y aller
J'ai l'amour triste mais la vie gaie
Y a tellement d'hommes à rencontrer
J'ai l'amour triste, j'aime naviguer
Et vous êtes beaux à regarder
J'ai l'amour triste, j'aime naviguer
Et y a tant d'hommes à rencontrer
J'ai l'amour triste mais la vie gaie
Et vous êtes beaux à regarder…
FACE A LA MER
Plus de carreaux à mes fenêtres,
Plus de façade à ma maison
Que des outils, du béton
Et toutes ces briques à remettre
Je ne suis pas maçon dans vos villes
Ni même ailleurs j'ai pas appris
Pour ça mes œuvres sont fragiles
Elles se sont toujours démolies
Je laisse mes pierres à qui veut
Bâtir des châteaux, des empires,
Ou des endroits à qui mieux mieux
Pour peut-être jamais en sortir
Et tant pis pour ma différence
Tant mieux de n'être pas pareille
Chacun fait c'qu'il peut mais avance
Toujours un peu plus loin qu'la veille
Je préfère à toute maison
L'immensité des paysages
Au-dessus d'une mer de nuages
Où tu croirais qu'c'est du coton
Se retrouver face à la mer
Les pieds qui fondent sur le sable
Les vagabondes sur la plage
Et les oiseaux vont prendre l'air
Et tant pis pour ma différence,
Tant mieux de n'être pas pareille
Chacun fait c'qu'il peut mais avance
Toujours un peu loin qu'la veille
Et tant pis pour ma différence,
Tant mieux de n'être pas pareille
Chacun fait c'qu'il peut mais avance
Chacun le fait à sa manière
Plus de mur, ni de barrière
Je vous offre ma bétonnière
Je porte comme un toit mon enfant
Ses bras seront mon logement
Et tant pis pour ma différence,
Tant mieux de n'être pas pareille
Chacun fait c'qu'il peut mais avance
Toujours un peu loin qu'la veille
Tant mieux pour votre différence
Tant pis de n'être pas pareil
Chacun fait c'qu'il peut mais avance
Chacun le fait à sa manière
ON N'EST PAS RENDU
Au coin d'la rue, de notre rencontre
Il y avait un feu vert
On a traversé on a marché tout contre,
On a cherché les chemins de travers
De la lune, du soleil et même celui des déserts
Et même celui des déserts.
Mais quelques pas plus loin, le doute
S'installait
Il y avait un carrefour et plusieurs directions
J'ai pris le chemin des monts
Toi celui de la vallée et on a voyagé seuls
Pour mieux se raconter
Le tonnerre a grondé, il y a eu une tempête
Où le vent ravage, ceux qui l'ont embrassé
Du mont ensoleillé, je ne peux rien mais j'te guette
Je te regarde, tournoyer
Tournoyer, tournoyer, je te regarde tournoyer
Et je te vois perdre pied.
Le vent aussi m'emportera,
D'autant que je pèse moins que toi
Alors rendez-vous dans le ciel du septième j'ai la clé
Deux vents qui sèment au hasard de leur route
Sans doute
Vont-ils se rassembler
J'ai dans l'espoir qu'il nous souffle à un autre croisement
Où nous reprendrons tous choses les chemins de la mer
On ira se baigner comme de grands enfants
Pour repartir ensemble se sécher au désert
Oublier le gros temps…
SANS UN MOT
J'aurais voulu te dire mille choses
Mais les mots ne me viennent pas
A croire qu'on est bien peu de chose
Peut-être une prochaine fois, te dire
Prends moi la main, caresse mon bras,
Effleure mon cou, regarde moi
Et prends mon visage là entre tes mains
Et fort aimons-nous, de peu de rien
Tiens, v'là déjà la fois d'après
Et j'suis toujours aussi troublée
Les mots se confondent en moi
Et toi c'est sûr, tu n'entends pas
C'était pourtant pas difficile
J'me l'étais assez répété
Mais que veux-tu je suis timide
…
Et prends moi la main, caresse mon bras,
Effleure mon cou, regarde moi
Et prends mon visage là entre tes mains
Mais en attendant, aime-moi de loin
Et c'est cent fois que l'on se voit
Les mots toujours frappent à ma bouche
C'est peine perdue et j'ai fait mouche
Et c'est à croire que tu aimes ça
Et c'est mille fois que l'on se boit
Et que dans tes yeux je me noie
On a un peu vieilli peut-être
Mais les regards ne changent pas
Nous voilà donc longtemps plus tard
Un peu abîmés par le temps
Mais toujours jouant du regard
Comme le font tous les amants
Et à 102 ans tu t'approches
Les deux poings serrés dans tes poches
Et d'un geste peu assuré
Tu frôles mon bras fragilisé
Et c'est bonheur ta main sur moi
Mon cou ridé soudain s'enflamme
De mes yeux coule une larme
Et je me sens tellement bien
Et tu prends ma main, tu caresses mon bras,
Tu effleures mon cou pour la première fois
Et c'est sans un mot que nous nous trouvons
Même si on est vieux nous nous aimons
CREVETTE
Bercée par un gentil sentiment que tout va mal
Accoudée au comptoir de chez moi, un très joli café
Je fais confiance au temps pour tuer mon moral
Et que je ressuscite et que tout va changer
Car ça y est, demain ou après-demain
Au bout de mon rouleau démunie du moindre trésor
Je tends à devenir une fille super bien
Pour que le monde entier voit que je vaux de l'or
Ma mère ne sera plus la seule à me chérir
La boulangère du coin, mes frangins, même le chien
Se lècheront les babines de ce que je vais dire
Et crier, et chanter et laisser en chemin
Et pour fêter mon appétit démesuré
J'irai pêcher des crevettes géantes
Dans l'océan de nos idées
Mon grand copain Nanard les fera mijoter
Et je les avalerai la conscience tranquille
Car je les aurai bien méritées…
Le Fil
Avec l'envie follette de bousculer la terre
Défiant les voix qui m'aiment et m'exposent leurs peurs
Je trace les yeux baissés pour éviter ma mère
Je tremble je suis petite et puis grande et je pleure.
Alors tu fais ton ch'min en sautant dans les flaques
Tu te salis les robes en rêvant de demain
Tu rigoles de tout tu es une tête à claque
"Je veux je veux je veux toujours me porter bien".
Ceux qui me freineront sous prétexte qu'ils sont tristes
Pourront bien s'épuiser je ne les entends plus
Je compte m'éclater suivie de mes artistes
Afin de mettre au monde un bouquet d'ingénus.
Alors la tête haute et le sang agité
Le corps dans ton armure et le cœur bien fragile
Tu danses en avançant avec tes yeux mouillés
Telle une funambule je traverse mon fil.
Et si je tombe…
Les gens que j'ai conquis seront une centaine à tendre un drap de soie
Et si je tombe…
Ou bien je serai seule et mon ange véritable s'occupera de moi.
Avec l'envie follette de bousculer mon linge
Sa tête sur mon épaule, ses p'tites fesses bien fragiles
J'avance déboussolée me creusant les méninges
Prenant soin d'un décor aux allures de famille.
Alors tu fais ton ch'min en sautant dans les flaques
Tu cultives l'innocence, érudit de demain
Redessinant la cible, perfectionnant ton arc
"Je veux je veux je veux toujours me porter bien".
Ceux qui me freineront sous prétexte qu'ils ont peur
Peuvent bien me juger, ils ne me touchent plus
Je compte tout déchirer sans trop croire au bonheur
Pour donner goût de vivre à ma belle ingénue
Alors la tête saine et le sang agité
Le corps sans ton armure et le coeur bien lucide
Tu danses en avançant avec tes yeux comblés
Telle une funambule je traverse mon fil.
Et si je tombe…
Les gens que j'ai conquis seront une centaine à tendre un drap de soie
Et si je tombe…
en voici quelques uns... Plein de belles choses à vous tous pour 2007 et à très bientôt
géraldine