Chronique de l'an de grace deux mil et des poussières.
Consumé d'une ambition digne des empereurs,
Nabot assermenté, magique bouquet de nerfs,
Qui profitant d'une naiveté, instruit la peur,
Me voilà, Ô triste vivant, sous ta tutelle.
Noble rat sorti comme une fleur de tes égouts,
D'un parti jadis sous la coupe d'un alcoolique,
Finie la Corona, accident coronaire,
Que l'on décuve, il y a des relents dans l'air,
Outre ceux qui allaient avec le bruit, une panique,
Entre autre, la sourde qu'on me controle avec un bout. ( haha )
Feuilles mortes et junkies se ramassent à la pelle.
Qui l'eut cru de toi, simple pion droitier comme tant d'autres,
Je bois à ta santé, Christ* aux quinze** apôtres,
Car maintenant que celui qui m'amusât règne***,
Ceux qui ont construit nos maisons sont ceux qui saignent.
Les moutons de Renaud, avec un sourire, bêlent.
Je voudrais aussi attaquer nos chers gauchisants,
Qui avaient l'occasion qu'ils ont tant attendue,
De prendre les rênes pour ne plus être juste opposant,
Et l'ont ratée à cause d'une sacrée tête de cul****,
Et moi, sur mon divan, je lève les yeux au ciel...
*Santé, Christ, Antéchrist... elle passe mieux à l'oral.
**prononcer quinzeuh, pour le bien de l'alexandrin
***Encore un calembour rongeur, on s'arrête plus
****Ho, c'est pas une attaque gratuite, je peux le prouver.